Chronique des Droits de l'Homme

La magistrate est accusée d'avoir mis en cause cinq fonctionnaires sur la base d'une enquête falsifiée. Pour la première fois depuis le vote, en 2008, de la loi autorisant les justiciables à saisir directement le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour se plaindre du comportement d'un magistrat, un juge du siège va devoir répondre de ses actes devant cette instance. Michèle Ganascia, mise en cause dans l'affaire dite "de l'IGS" (l'Inspection générale des services, "la police des polices"), était visée depuis juin 2011 par plusieurs requêtes dénonçant ses manquements "à l'obligation d'impartialité et de célérité", alors qu'elle était juge d'instruction au tribunal de grande instance de Paris. Elle travaille aujourd'hui au service civil, avec le grade de vice-présidente...

>>>> Réintégration des fonctionnaires : http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/12/scandale-de-l-igs-les-cinq-fonctionnaires-mis-en-cause-ont-tous-ete-reintegres_1789261_3224.html

>>>> Réforme de l'IGS : http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/12/manuel-valls-lance-une-reforme-de-la-police-des-polices_1789090_3224.html

Travaillant autrefois de concert, le procureur Philippe Courroye et la police des polices parisienne, l'IGS, se renvoient la balle dans une affaire d'espionnage présumé de journalistes du Monde, qui a valu une mise en examen au magistrat...

>>>> Encore : http://lci.tf1.fr/france/justice/fadettes-un-commissaire-met-en-cause-courroye-revele-le-monde-6945008.html

>>>> Side business "fadettes" : http://www.marsactu.fr/2012/01/19/fadettes-le-monde-va-porter-plainte-contre-le-procureur-de-marseille/

L'ancien ministre de l'Intérieur estime qu'en truquant une enquête contre cinq fonctionnaires, la police des polices s'est définitivement déconsidérée.

Trois des cinq fonctionnaires de la préfecture de police de Paris, injustement mis en cause en 2007 par une enquête de l’IGS, la police des polices, livrent un témoignage accablant. Brisés, ils attendent toujours leur réintégration...

En 2007, des fonctionnaires de l'Intérieur ont été suspendus après une enquête de la « police des polices ». Le Monde révèle que cette affaire a été montée...

Le Monde.fr - Quatre juges enquêtent sur l'Inspection générale des services, suspectée d'avoir falsifié des PV pour accuser à tort des fonctionnaires de la Préfecture.

La polémique créée par le scandale de l'Inspection générale des services à propos de soi-disant pots de vins liés à la régularisation de sans papiers se poursuit.

Lorsque les policiers de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) ou de son pendant parisien, l’Inspection Générale des Services (IGS), sont sous les feux de la...Lorsque les policiers de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) ou de son pendant parisien, l’Inspection Générale des Services (IGS), sont sous les feux de la critique, il s’agit généralement d’affaires dans lesquelles on stigmatise l’indulgence, pour ne pas dire la connivence des fonctionnaires du service de contrôle interne avec les policiers mis en cause. Ces dénonciations prennent appui sur une réalité simple : les membres des inspections internes sont et restent des policiers...

Le Monde.fr - Michel Gaudin, préfet de police, a précisé qu'il "n'accept[ait] aucune responsabilité" dans l'affaire de l'IGS. Pour la quatrième fois en l’espace de quelques mois, l’institution policière se retrouve au centre d’un scandale. Après l’affaire des fadettes du Monde, qui met en cause Bernard Squarcini, le chef du renseignement, le dossier Neyret, ce policier lyonnais de haut rang suspecté de corruption et l’affaire du Carlton à Lille où deux responsables policiers sont visés dans un dossier de prostitution, c’est au tour de l’inspection générale des services (IGS) d’être sur la sellette...

L'Inspection Générale des Services, la «police des polices» parisienne, réputée sans complaisance envers les «ripoux», est au cœur d'un nouveau dossier embarrassant pour le pouvoir en place. Déjà mise en cause dans l'affaire des «fadettes», elle est maintenant soupçonnée d'avoir truqué une enquête sur des fonctionnaires marqués à gauche, selon le journal «Le Monde». Après ces révélations, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a dénoncé mercredi à l'Assemblée nationale l'utilisation par la presse d'«informations tronquées»...

>>>> Légion d'honneur & costard à rayures. Chicos, le hiérarque.