J’ai déjà essayé de montrer comment l’ultralibéralisme tue la politique. Les dernières élections législatives allemandes au cours desquelles la chancelière Angela Merkel a été appelée « Mutti », maman, sont le résultat du vote régressif d’une société qui a peur et se réfugie dans les jupes de sa maman. C’est ce qui ressort d’un entretien de l’hebdomadaire die Zeit avec la psychanalyste Thea Bauriedl, professeure de psychologie clinique à l’Université Ludwig-Maximilian de Munich. Elle construit sa lecture autour du thème « vous me connaissez », mots avec lesquels Angela Merkel a conclu son débat télévisé avec Peer Steinbruck, tête de liste du SPD...
Mamma mia !