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Urbanisme. La vision de Joan Busquets pour Toulouse en 2020

Urbanisme. La vision de Joan Busquets pour Toulouse en 2020 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

la nouvelle rue Bayard, prévue pour être livrée en 2019. Photo Agence BAU.

 

Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc et l'architecte catalan Joan Busquets ont présenté ce lundi 2 mars le plan d'aménagement des espaces publics qui prévoit quatorze opérations d'ici 2020 dont une refonte de la place Saint-Sernin et la valorisation de la rue Bayard. 

 

Mise en valeur du patrimoine végétal et historique, ouverture sur la Garonne, zones piétonnes renforcées… Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de la métropole, et Joan Busquets, l’architecte barcelonais choisi par l’ancienne municipalité pour redessiner le centre de la Ville rose et dont le contrat a été reconduit en juillet 2014, ont décliné le plan d’aménagement des espaces publics qui va courir jusqu’en 2020. « Cette feuille de route du mandat » compte quatorze opérations majeures, menées en cohérence avec la candidature de Toulouse au classement au patrimoine mondial de l’Unesco et qui seront livrées d’ici l’été 2019.

Parmi les chantiers prioritaires, l’architecte a ciblé la valorisation des bords de Garonne et de ses ports historiques qu’il souhaite « rapprocher » des Toulousains. Des pontons d’amarrage seront installés à la Daurade, dont la partie basse sera réaménagée, et au port Viguerie avec en plus un projet de piscine flottante et au quai de Tounis où un restaurant d’été sur terrasse flottante devrait voir le jour dès juillet prochain au niveau du double escalier en brique.

Autre opération prioritaire : la « nouvelle rue Bayard » qui fera le lien entre l’hyper-centre et le parvis de la future gare Matabiau, au cœur du projet de pôle multimodal Toulouse Euro-Sud-Ouest. « Nous ne voulons pas attendre le début des travaux de la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse pour commencer ce chantier d’urbanisme, le plus grand du quart de siècle à venir », justifie Jean-Luc Moudenc. Pour embellir cette artère stratégique et favoriser sa vocation commerciale et résidentielle, des arbres seront plantés et les trottoirs seront élargis.

 « Libérer l’espace »

Site emblématique de Toulouse, la place Saint-Sernin va aussi faire l’objet d’un vrai lifting destiné à « magnifier » la basilique, classée à l’Unesco depuis 1998 mais peu mise en valeur par le parking qui la ceinture. A l’issue d’une phase de fouilles archéologiques, le projet Busquets « libèrera l’espace » autour de l’édifice pour un meilleur « dialogue entre l’histoire et le futur » en réduisant considérablement les places de stationnement. L’emplacement de l’ancien cloître sera matérialisé par un marquage végétal et les grilles qui entourent Saint-Sernin seront enlevées.

Estimé à 65 millions d’euros, le coût des quatorze opérations, qui seront menées entre 2015 et 2020, sera pris en charge par la ville et la métropole et pourra donner lieu à des subventions d’autres collectivités selon Jean-Luc Moudenc, qui promet « un impact budgétaire limité ». Alors que les travaux d’aménagement de la partie haute de la place Saint-Pierre ont démarré depuis le 19 janvier, le calendrier des autres opérations se précisera à l’issue des réunions de concertation sur les différents projets qui commenceront le 30 mars prochain.
 

Johanna Decorse

 

 

De la rue des Lois au parvis de Toulouse School of Economics

Pour développer les liaisons piétonnes et le lien avec la Garonne, la rue des Lois sera refaite « en espace de rencontre » avec une priorité aux piétons comme dans la rue du Taur voisine. La rue Gambetta sera réaménagée en zone 30 dès la sortie du parking Capitole.

La place du Salin sera également repensée et des études vont être lancées pour la place du Parlement, la place Esquirol, les allées Jean-Jaurès et le parvis des Augustins. En marge de la rénovation du parking et du marché Victor-Hugo, les espaces publics seront redessinés. Les parvis de l’école d’économie TSE et de Saint-Pierre-des Cuisines feront aussi l’objet d’un réaménagement.


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Prix Nobel d'économie Jean Tirole - Toulouse 1 Capitole

Prix Nobel d'économie  Jean Tirole - Toulouse 1 Capitole | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Jacques Le Bris's insight:


http://www.nobelprize.org/index.html


http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/economic-sciences/laureates/2014/press.html



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Jean Tirole : retour sur la folle semaine du prix Nobel d'économie

Jean Tirole : retour sur la folle semaine du prix Nobel d'économie | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

«J'aime TSE»... La photo prise après l'annonce du Nobel a fait le tour du monde. Jean Tirole est entouré de ses étudiants, souvent étrangers, qui l'ont ovationné./

 

Lundi dernier, Jean Tirole s'est vu décerner le «prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel.» Une distinction qui lui confère une autorité morale incontestable. Retour sur la semaine la plus trépidante dans la vie du fondateur de la Toulouse School of Economics.

Depuis lundi, Jean Tirole multiplie les interviews dans les journaux, sur les chaînes françaises et étrangères, répétant inlassablement les conditions dans lesquelles il a appris la nouvelle de sa «nobélisation».

Lundi 13 octobre, 12 h 15. Dans son bureau de la Toulouse School of Economics, allée de Brienne, Jean Tirole étudie une demande de bourse avec un de ses profs lorsque son téléphone vibre : «J'ai mis du temps à réaliser qu'on essayait de m'appeler. En regardant de plus près, je me suis rendu compte que le numéro qui s'affichait commençait par le 46, l'indicatif pour la Suède ; j'ai commencé à m'étonner un petit peu…» En fait, c'était l'Académie royale des sciences de Suède qui cherchait à le joindre. Alors, tout a basculé subitement : «J'étais tellement étonné que je n'ai pas crié de joie. J'ai fini par comprendre que ce n'était pas un gag. On a l'air bête dans ces moments…»

Lui qui fuyait la presse se retrouve dans un «tourbillon médiatique». Jean Tirole appelle son épouse Nathalie, annonce la nouvelle à sa mère de 90 ans, et se laisse avaler par les micros et caméras. Jean Tirole sait alors qu'il doit se préparer à un marathon. Après la médaille Fields (l'équivalent du Nobel pour les mathématiques) attribuée en août au Franco-Brésilien Artur Avila, après le Nobel de littérature décerné à Patrick Modiano, Jean Tirole est, à 61 ans, le porte-voix d'une France économiquement malade, mais que la désespérance ne doit pas atteindre. Le jury suédois porte un coup fatal au French bashing et semble s'en amuser.

Ce lundi, les journalistes prévenus fondent comme un essaim sur l'ancienne manufacture des Tabacs, entre canal de Brienne et Garonne, siège de l'école de Toulouse, où s'improvise une conférence de presse. Jean Tirole, remis de ses émotions, réalise qu'il va devoir prendre sur lui, braver sa timidité, mais aussi se justifier face à une doxa qui ne voit en lui qu'un chantre du libéralisme. A l'image des grands groupes industriels qui participent au financement de sa fondation Jean-Jacques Laffont.

Puis, Tirole enfile un T-shirt aux couleurs de la «TSE» et rejoint ses étudiants enthousiastes.

La journée du 14 octobre démarre tôt. Jean-Pierre Elkabbach est à Toulouse pour Europe 1. Dans la foulée, Tirole enchaîne les interviews. «ça téléphonait de tous les coins du monde», rappelle Jenny Stephenson qui gère sa communication. Mais le Nobélisé veut rester maître de son emploi du temps. Dans l'après-midi, il dispense son cours à ses doctorants et étudiants de licence, avant d'être le héros attendu d'une petite réception avec le préfet et les représentants de l'université.

Jean Tirole est à Paris pour honorer des rendez-vous pris depuis longtemps sur des programmes de recherche. Et toujours des plateaux télé et des micros qui se tendent. La longue journée s'achève sur l'émission «C à vous» de France5. Jean Tirole est plus détendu. Il arrive sur le plateau d'Anne-Sophie Lapix avec un petit sac qui contient un sweat et un T-shirt imprimé du grand cœur rouge comme une déclaration d'amour à la Toulouse School of Economics. Virole se prête au jeu et répond à ses détracteurs qui ne voient en lui qu'un représentant, un de plus, de cette école de Chicago trop libérale et trop souvent récompensée par le Nobel. «Non, je suis un antilibéral partisan d'une économie de marché bien régulée… La preuve, j'ai accueilli pendant une semaine à Toulouse, mon ami Joseph Stiglitz , prix Nobel d'économie en 2001», prend soin de préciser l'invité. Comme lui, Tirole s'est intéressé aux conséquences des inégalités, à la persistance du chômage et à la fréquence des crises financières.

La semaine s'achève au même rythme, mais avec une présence plus assidue à TSE, avant un week-end de repos et la promesse de retrouver un bonheur paisible en famille avec Nathalie. Mais le chercheur prépare déjà une succession de voyages aux États-Unis. Des séjours qui précéderont les cérémonies du Nobel à Stockholm. Ce sera le 10 décembre. La route du prix Nobel est encore loin d'être achevée.

Il recevra son prix le 10 décembre

Jean Tirole entamera début décembre un autre marathon : conférences de presse à Stockolm, allocution lors d'une grande conférence publique qui suivra la remise officielle du prix prévue le 10 décembre. Ce sera aussi l'heure de recevoir la récompense de 8 millions de couronnes suédoises (environ 878 000 €).

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