Et si plus grand domaine bio d'Occitanie était en ville ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La régie agricole de Toulouse gère le plus grand domaine cultivé en bio de la région. Deux cent cinq hectares de grandes céréales et de vignes, installés à Toulouse.

 

La première cuvée en bio est attendue pour la fin de l’année. Les vins du domaine de Candie, régulièrement primés, font la fierté des toulousains. Il faut dire que Toulouse est la seule ville française à posséder un domaine de deux-cent cinq hectares cultivés en agriculture biologique dont vint-cinq hectares de vignes, exploités par la régie agricole de la ville. Les parcelles dédiées aux grandes cultures - blé, orge, soja, sorgho - sont dans les quartiers de Ginestous, Pech David et Gabardie et les vignes autour du chateau du domaine de Candie situé au sud-ouest de la ville.

« Nous vendons la plus grande partie de la production à une coopérative bio. Une partie du vin et du jus de raisin sont utilisés en cuisine centrale, dans les restaurants des seniors ainsi qu’à la table des buffets de la mairie », expose Martine Susset, conseillère à la ville de Toulouse déléguée à la gestion du domaine. Autre exception : les six tonnes de lentilles produites chaque année destinées à la consommation des trente trois mille enfants qui fréquentent les cantines scolaires.

 

Renforcer la vocation urbaine

Subventionné par la ville à hauteur de deux cent mille euros sur un budget annuel de sept cent mille, la régie agricole réfléchit à transformer le modèle économique actuel et voudrait développer le concept d’agriculture urbaine. Parmi les projets figurent l’ouverture du domaine avec la création de chemins ruraux, la création d’un agroparc avec des parcelles ouvertes au public ainsi que la valorisation du concept de vignes en ville. Un projet de développement de vergers est également à l’étude pour approvisionner la cuisine centrale.

« Ces projets prendront des années mais nous avons la volonté de développer le domaine aussi bien sur le plan de l’agrément, de l’éducation et de la vocation alimentaire, » conclut l’élue.


A de V.